Hollie Fifer

Formatrice du workshop Oceania Impact pitch, est la réalisatrice du film The Opposition, Grand prix Fifo 2017. Elle est directrice des programmes australiens de Doc society et consultante en stratégie d’impact.

Comment s’est passée cette semaine ?

J’étais très enthousiaste de venir au Fifo, c’est la cinquième fois que je viens au festival. Cette année, j’ai animé des ateliers de préparation au pitch et donc la boucle est bouclée car la première fois que je suis venue, c’était en 2013 pour pitcher mon documentaire The Opposition (Grand prix Fifo 2017) et cette année je suis revenue animer l’atelier de pitch. Il y avait sept différents projets originaires de toute la région Pacifique, tous à différents stades de développement. Et je suis très impressionnée car ils ont pitché comme des professionnels !

Êtes-vous contente de leur travail ?

Je suis un peu émue car leur passage devant le jury vient juste de se terminer, c’est donc la fin du workshop, et je n’avais pas idée de leur professionnalisme, de la clarté et la fidélité, avec lesquels ils présenteraient leur projet au public. Je suis très fière d’eux. 

Même s’il n’y a qu’un seul gagnant, tous ont pu être présentés et donc tous ont leur chance ?

Oui, c’était mon objectif : rendre le choix incroyablement difficile pour le jury de décider lequel serait le meilleur pitch ! Je pense qu’on a réussi. Et dès la fin de la présentation, des projets ont été choisis par certains distributeurs, par des diffuseurs, d’autres projets ont été encouragés à postuler à des fonds de subvention. C’est un vrai succès.

Les sept documentaires sont des films d’impact ?

Tous ont été sélectionnés pour leur potentiel d’impact, qu’il soit environnemental ou social. Tout le travail mené cette semaine avec eux était de renforcer cet aspect de l’impact, identifier le public cible, identifier des partenaires potentiels, penser une stratégie d’impact. Je suis confiante qu’ils seront dans la sélection des prochains Fifo, probablement en 2026 et qu’ils auront un fort impact dès leur sortie.

Avez-vous un projet documentaire en cours ? 

Actuellement, je travaille pour la fondation Doc society qui travaille sur la promotion des films d’impact. Je travaille sur l’aspect industrie de l’audiovisuel et je n’ai donc pas de projet de réalisation moi-même mais c’est un autre aspect très inspirant et très intéressant.